Peut être avez vous déjà entendu parler de la légende de Hachikô, un chien de la race japonaise Akita née en 1923 et mort en 1935 à Tokyo. Hachikô est le héros d'une histoire qui célèbre la fidélité canine pour son maître, on peut maintenant retrouver une statue à son effigie dressée aux abords de la gare de Shibuya qui sert de point de rencontre aux tokyoîtes.

La légende

Hachikô c'est l'histoire d'un chien de la race Akita propriété de Hidesaburo Ueno, professeur d'université a Tokyo. Ce chien avait l'habitude d'accompagné son maître Hidesaburo tous les jours à la gare de Shibuya puis l'attendait le soir à son retour. En mai 1925, le professeur Ueno mourut sur son lieu de travail d'une apoplexie. Hachikô attendit fidèlement son maître pendant dix ans, tous les soirs à la gare de Shibuya, jusqu'à son propre décès .

Après cette histoire, le chien reçut le titre de chuken (chien fidèle) et une statue fut érigée à son honneur a la gare de JR Shibuya en 1934.

La statue d'hachikô

Aujourd'hui la statue sert de point de rencontre dans ce quartier toujours en mouvement qu'est Shibuya.

La statue est souvent décorée par des banderoles ou autres accessoires, selon les événements ou manifestations organisés à Shibuya. Hachikô fait totalement partie de la culture japonaise et est fréquemment cité dans les manga.

À Akita (au nord de Honshu), d'où la race de Hachikô est originaire, une statue du célèbre chien fut érigée à la gare d'Odate en 2004.

Enfin, pour fêter le quatre-vingt-dixième anniversaire de la disparition de Hidesaburo Ueno en février 2015, une autre statue en bronze représentant le maître et son chien fut érigée sur le campus de l'Université de Tokyo (au département d'agriculture où travaillait Ueno) pour les faire se retrouver à jamais.

Les adaptations à l'honneur de Hachikô

Hachikô fait partie intégrante de la culture japonaise. L'animal de compagnie a été également célébré deux fois au cinéma :  

• le film américain Hachi : a dog's tale ( 2009 ) de Lasse Hallstrom 
• le film japonais Hachikô monogatari ( 1987 ) de Seijiro Koyama